Profond de 3 270m, il se situe au nord d’Arequipa au Pérou. Longtemps considéré comme le canyon le plus profond du monde, il a été détrôné par son voisin, le Canyon de Cotahuasi. Son point culminant est à 4 350m d’altitude et on y trouve la rivière Colca dans sa vallée.
« Tout ce que tu vois, derrière ou devant toi, tu dois le dépasser en te dépassant toi-même. »
Au nord d’Arequipa, un des canyon les plus profonds du monde plonge à 3 270m.
Après la ville de Chivay, le canyon devient de plus en plus étroit, la route devient inaccessible et on y accède qu’à pieds. Des points de vue ont été aménagés sur le canyon. On trouve ensuite la ville de Cabanaconde d’où partent les treks vers le fond du canyon, et de la rive opposée vers les villages de San Juan de Chucco, Tapay, Malata.. Les mules sont souvent les seuls moyens de transport pour alimenter ces lieux reculés.
Au fond du canyon (à plus de 1 000 mètres de dénivelé), l’oasis de Sangalle sert de refuge. Des piscines avec eau naturelle y ont été construites. Ce village n’est pas non plus relié à la route est n’est accessible que par les sentiers.
C’est à 3h du matin qu’un minibus vient me chercher à l’auberge à Arequipa.
Après plusieurs heures de route, nous arrivons au mirador naturel Cruz del Condors. D’ici (hormis une foule inattendue), nous pouvons observer des condors de très près car ils profitent des courants ascendants des vents du canyon. Nous avons la chance d’en voir une dizaine planant à peine quelques mètres au dessus de nos têtes. Plus grand oiseau volant du monde, il peut atteindre jusqu’à 3,20m d’envergure et est l’emblème des civilisations andines. C’est un charognard immense et le voir de si prêt est très impressionnant !
Nous reprenons ensuite la route pour le Canyon de Colca. C’est le deuxième canyon le plus profond du monde avec 3270m de fond. Il culmine à 4350m d’altitude. Nous sommes un groupe de 10 français et belges et et partons pour quelques longues heures de marche en plein soleil, pour descendre au fond du canyon. La pente est abrupte, un peu dangereuse. Le soleil cogne et le sentier est très sec, mais le paysage est grandiose. Les falaises andines semblent se jeter dans le vide pour rejoindre la rivière Colca qui serpente au creux du canyon, rendant un peu moins sèches les pentes jaunies par le soleil d’altitude.
Nous traversons la rivière Colca et remontons vers l’oasis après un déjeuner dont le guacamole avec les avocats qui poussent juste derrière nous auront redonnés des forces. Quelques maisons sont construites ici avec des piscines naturelles, seulement pour le repos des randonneurs.
Les habitants ont petit à petit désertés les lieux à cause de l’accessibilité. En effet, après la primaire il n’y a plus d’écoles, les centres de soin sont inexistants et les conditions de vie sont compliquées pas l’isolement due aux conditions géographiques. Ici, aucune route n’arrive. On y accède par des sentiers escarpés, à pieds ou à dos de mules.
Nous profitons de la piscine et d’un bon repas avant d’aller se reposer. Le deuxième jour s’annonce rude.
C’est sous la lueur de la pleine lune que nous prenons la route à 4h30 du matin.
La lampe frontale en place, nous commençons une ascension difficile. La fatigue est présente, nous sommes à jeun et surtout.. nous devons monter 1200m de dénivelé sur 4km, autour des 3000m à 4000m d’altitude. Ça monte fort, il fait chaud et le souffle est court. Je m’arrête souvent, reprend mon souffle, observe le jour croitre et avance, pas après pas. C’est après 2h de montée (2h de souffrance) que j’arrive enfin. C’était vraiment difficile et je suis éreintée.
Nous sommes heureux d’avoir vaincus le canyon de Colca ! 2 jours, 19km et 2320m de dénivelé positif, une belle performance malgré la chaleur et l’altitude !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans des bains chauds naturels face à un volcan encore en activité, habillant le ciel de son épaisse fumée. Les bassins à plus de 60° dont l’eau est chauffée par le magma alentour voisinent avec les bassins à 20°. Entre rires et récupération active, le sang circule dans les jambes et la bière dans le gosier avant que nous reprenions la route.
Plus loin, le mirador des volcans nous offre un panorama splendide où le vent balaye un chant de cairns aménagé au fil du temps par les touristes. Nous passons par les plaines andines où seules les lamas peuvent y vivre, et puis enfin, nous rentrons à Arequipa pour une journée de repos bien méritée après cette aventure.
Lima, capitale du Pérou, est souvent boudée par les voyageurs.
Ville de transit, certains quartiers sont dangereux et au regard d’autres villes, bien moins interessants.
Malgré ça, le quartier Miraflores propose un joli parc et un cadre de vie animé. Ville de passage pour ma part, j’aurais eu le temps de tester les célèbres Picarones Mary (beignets typiques péruviens et mets emblématique de la street food mondiale) ainsi qu’un restaurant traditionnel péruvien. Une promenade au milieu des marchés artisanaux, quelques balades dans la ville et je repars vers d’autres pénates.
Canyon de Colca :
Via une agence : Métys Tour Arequipa. (73€)
Lima :
Logement : Flying Dog Hostel. 6€, dortoir mixte, salle de bain partagée, petit déjeuner inclus.
Food : Mamma Lola, El Bodegon, Picarones Mary
A Faire : Quartier Miraflores, Parc Kennedy, promenade sur la jetée
Moyenne : 40€/jour/pers.
Vallée frontière, la vallée de la Nubra aux portes de la route de la soie est accessible seulement depuis 1995 par un col de 5400m.
A quelques virages de Leh, les monastères blancs veillent sur la vallée de l’Indus et le calme toujours, appuie les lumières de l’Himalaya.
Le trek de Digar-La, hors des sentiers battus, traverse le col de Digar-La qui relie les vallées de l’Indus et de la Nubra.
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